pnaW a écrit:De toute façon je suppose qu'on découvre toutes ces subtilités au magistère et même après ! C'est d'ailleurs un des buts de ce cursus je suppose !
Surtout après, en fait. Trois cours d'astro ça peut paraître beaucoup, et en même temps c'est assez peu pour découvrir tout ce qu'il y a. Ça permet de survoler rapidement les grandes lignes, mais c'est tout !
Et apparement l'anglais s'avère très utile... normal je suppose puisqu'on est encouragé à faire des stages à l'étranger !
C'est un des gros point noir de notre formation (mais c'est un énorme point noir à peu près partout en France,
cocorico) : l'anglais et peu ou prou absent du cursus. Un minable cours d'anglais sur trois ans, en sachant qu'on se destine pour la plupart d'entre nous à faire de la recherche (ou du moins qu'on aimerait en faire, et qu'on va quasiment tous se bouffer une thèse), c'est ridicule. L'anglais est la langue de la communauté scientifique ; une bonne partie des bouquins valables est en anglais, les publications sont toutes en anglais (et des publis, tu en boufferas en stage pour commencer, et tu en ensuite écrieras en thèse — voire avant), les séminaires sont souvent en anglais (du moins quand ils ne sont pas franco-français). L'anglais est clairement indispensable, mais ne compte pas sur cette formation et sur celle que tu es en train de suivre à la fac pour avoir un niveau correct.
Et ouais, partir à l'étranger, c'est bien. Par contre on ne te donne pas toujours les moyens de le faire dans les meilleures conditions (les qualités du BRI peuvent être discutables, et l'administration de Paris 7 n'est pas toujours excessivement compétente (j'étais largement dans les temps cette année, mais comme ils ont mis plus de deux mois à aposer la dernière signature qui manquait sur ma convention (celle du directeur de l'UFR) je n'ai pas pu faire de demande de bourse ; merci Paris 7)).