de Marc J. le Dim 14 Déc 2008 13:08
C'est bien ça le problème, les deux sont intéressants. D'un certain côté, tu peux te dire que tu pourras voir le contenu d'invariances et symétries dans de bon bouquin sur le sujet, ce qui ne sera pas forcément le cas du cours d'astro (c'est plus facile de faire de la physique bien théorique avec des bons bouquins que de l'astro, où les découvertes constantes ne cessent de modifier la donne, puisque c'est un domaine où pas mal de trucs reposent sur les observations qui sont faites).
Et tu peux aussi te dire que tu « crédites » des connaissances pour l'année prochaine, si tu as l'intention de faire A&A. Ça permet de mettre certaines idées en tête, de se la couler un peu plus douce pendant les TC1 (cours d'introduction au début de l'année, qui balaient rapidement tous les domaines de l'astro, ou presque), et de voir -- par exemple -- des prémices de magnétohydrodynamique, animal sympathique dont on bouffe des tartines (en choisissant les bonnes options) en M2.
Et c'est sympa aussi, parce qu'Isabelle Grenier fait un peu mettre la main à la pâte aux étudiants, en les faisant jouer pendant un cours -- ou un peu plus -- avec DS9 et un autre logiciel d'analyse d'images astrophysiques, qui font partie des outils du chercheur (quand il ne fait pas sa sauce en IDL).
Et puis c'est assez sympathique aussi, parce que la partie assurée par Simona Mei, qui arrive vers la fin, tombe plutôt pas mal si tu suis le cours de RG de Huguet, puisque ce sont des applications très pratiques de ce cours.
'Fin bref, ça fait beaucoup de « Et puis » et de « sympathique », mais àmha, le cours vaut le coup, et il est trop boudé par les étudiants. Au moins l'aurais-je un peu défendu !
« Science deals with reality and psychology with our ability to accept it. » George Zweig